Echez
L’Echez prend sa source sur les pentes du Pic de la Clique (1040 m), et passe sous l’altitude 500 m après seulement 3,5 km de cours.
Son bassin, d’orientation Sud-Nord, est de forme longiligne. A partir de Juillan, la vallée alluviale de l’Echez rejoint celle de l’Adour, avec laquelle elle forme une unité géomorphologique relativement homogène de 12 km de large. Il n’existe donc plus à partir de ce point de limite topographique précise entre les deux bassins. En rive gauche, par contre, la vallée de l’Adour s’appuie contre le rebord molassique du plateau de Ger, d’où l’Echez reçoit un certain nombre d’affluents, qui sont d’amont en aval : le Souy, grossi de son affluent le Mardaing (BV total : 63 km2), la Géline (23 km2),
la Luzerte (ou la Barmale), le Lis (ou Lis-Darré), et le Lys.
L’Echez rejoint l’Adour à Maubourguet, avec un bassin drainé total de 420 km2.
Tout comme l’Adour, l’Echez est muni d’un système complexe de canaux qui dérive son débit en plusieurs lits parallèles, alimentant ainsi la vallée (et drainant en même temps la nappe alluviale) sur une largeur de 2 à 2,5 km.
Affluent de l’Adour, l’Echez en est également tributaire par l’intermédiaire du canal de la Gespe, qui détourne à son profit une partie des eaux de l’Adour. Ce « transfert de bassin » autrefois semble-t-il limité à un équilibrage des besoins d’irrigation, s’est trouvé récemment réactivé par la nécessité d’une meilleure dilution des effluents de la station de Tarbes-Ouest, qui a conduit à reconstruire la prise de la Gespe et à en augmenter le débit (plafonné à 1,5 m3/s en 1990).
De nombreuses inondations sont relatées dans lesmonographies communales et dans les témoignages recueillis (1872, 1875, 1902…). Sur la crue de 1875, l’eau est montée de plus d’un mètre de hauteur, les gens se réfugiaient aux greniers des maisons